dimanche 28 août 2016 (), par
Linux Fedora est un système d’exploitation de type Linux, appartenant à la famille RedHat, plus particulièrement dédiée aux serveurs.
Ubuntu est une distribution Linux, de la famille Debian, plus accessible au grand public. [1]
Il existe plusieurs familles et plusieurs types de distribution Linux.
Par exemple, EdUbuntu est une version de Ubuntu conçue pour l’éducation, et KUbuntu une version d’Ubuntu avec environnement graphique KDE au lieu de l’environnement Unity par défaut.
Les principaux avantages de Linux sont :
Les listes d’applications dans les onglets suivants ne sont pas exhaustives
Linux peut se tester par un média Live (CD/DVD/USB) sans besoin d’installation, ou en installant le système Linux sur une machine virtuelle.
Il faut rechercher la version de Fedora en adéquation avec son matériel, en particulier si on a un processeur et système d’exploitation 32 ou 64 bits.
Par exemple, sur un poste en 32 bits, il faut récupérer le fichier Fedora-Live-Workstation-i686-21-5.iso.
C’est donc une distribution Fedora, l’image étant de type "Live", qui peut se tester sans avoir à s’installer, et le "type de produit" spécifique dans ce cas correspond à un poste de travail, avec bureau graphique Gnome.
la version i686 (ou i386/i586 selon les distributions) correspond à l’architecture 32 bits, tandis que x86_64 correspond à 64 bits
Le "type de produit" était obligatoirement à préciser à l’utilitaire de mise à jour système fedup
à partir de la version 20. Depuis, cette restriction a été abandonnée.
Au début de l’installation, il est demandé de choisir la langue d’installation, l’agencement du clavier, puis ensuite le disque et schéma de partitionnement (par défaut ou personnalisé), et enfin le type d’installation (poste de travail avec interface graphique, serveur web...).
Malheureusement, le programme d’installation de Fedora (Anaconda) est plus "flou" et moins pratique depuis Fedora 17.
le mot de passe Administrateur
Il faut d’emblée définir le mot de passe Administrateur (root
).
Ceci sera indispensable pour réaliser l’installation de nouveaux logiciels et autres tâches d’administration telles que gestion des services, du pare-feu....
La création d’un utilisateur sera également demandée, car l’utilisateur administrateur n’a pas le droit (par défaut) de se connecter à une session graphique.
Un utilisateur peut être créé avec des droits de type administrateur, auquel cas son mot de passe lui sera redemandé lorsqu’il tentera d’effectuer une action d’administration.
Cela peut paraître contraignant, mais c’est aussi une sécurité qui empêche un programme malveillant d’effectuer une action de sécurité sans votre consentement explicite.
L’interface Gnome par défaut étant peu ergonomique, il est conseillé d’installer par la suite l’interface Gnome "classique" par son paquet "gnome-classic-session
".
Sur une distribution Ubuntu, l’interface par défaut est Unity, qui est semblable à Gnome (en réalité une surcouche de Gnome).
Il existe plusieurs interfaces graphiques (ou environnements graphiques) pour les systèmes Linux, et un utilisateur pourra à la connexion choisir celle qu’il préfère si plusieurs ont été installées :
L’utilisation de la logithèque est décrit dans l’onglet "Applications - Outils système".
Lorsque l’on veut installer un nouveau logiciel ou module de logiciel (paquet), il faut écrire : yum install leNouveauLogiciel
(avant Fedora 22) ou dnf
(à partir de Fedora 22)
Se référer au site officiel pour le détail des commandes, au besoin.
On se sert aussi de la recherche de paquets pour savoir si le logiciel est déjà installé sur sa machine :
rpm -q nom_paquet
rpm -qa | grep -i nom_paquet
pour voir la liste de tous les paquets, que l’on filtre ensuite avec grep
Dans yum, il est possible de faire une recherche :
# yum search <mot clef>
yum provides */le_nom_du_fichier
. ici, on utilise le joker pour la recherche du fichier, quel que soit son arborescenceAvec YUM on dispose toujours des derniers paquets car celui-ci interroge les dépôts à chaque opération.
Yum dispose d’extensions comme yumex ou PackageKit, en mode graphique, permettant de voir la liste des logiciels disponibles dans la la logithèque de yum, classés par type (jeu, graphisme, vidéo, utilitaires...).
Packagekit a ensuite été remplacé par gnome-software, l’outil Gnome de la logithèque.
yum
a ensuite été remplacé par dnf
, qui s’utilise plus ou moins de la même manière, mais en moins bien.
Un exemple :
yum
prévenait du paquet B manquant, empêchant l’installation du paquet A, et donnait la possibilité avec l’option --skip-broken
d’installer/mettre à jour tous les paquets sauf ceux dont les dépendances ne sont pas récupérables.dnf
en revanche, fait l’inverse, il indique qu’il y a un problème de dépendance pour A, mais aucune option ne permet de déterminer où est le problème. Il n’y a plus de resolvedep, et même en niveau de débogage maximal, la seule information qu’il donne est "problème de dépendance". Ce qui n’aide pas à résoudre le problème. Il est bien sûr possible d’exclure (avec une ou plusieurs options --exclude
) le ou les paquets ayant un problème de dépendance, mais dnf
proposera purement et simplement de forcer l’installation...Aultre foy [3], dans les anciens temps, toutes les actions d’administrations étaient regroupées dans le menu "Système".
C’était très pratique, mais ça, c’était avant.
A présent, il faut chercher dans les catégories "Outils Systèmes", "Utilitaires" et "Autre" du menu "Applications".
Les différences entre les barres de menu de
Il y a 3 menus :
Ensuite, on peut ajouter dans la barre de menus (en haut de l’écran par défaut) autant de liens d’applications et d’applets (monteur de disque, moniteur système...) qu’il y a de place, ce qui permet d’une part de lancer ses applications préférées d’un clic où que l’on soit, et ce pour un grand nombre d’applications, et d’autre part de surveiller de manière simple, d’un coup d’œil, son système (montée en charge, bonne connexion/déconnexion d’un périphérique de stockage...).
Le menu Système a disparu, il faut se débrouiller pour trouver les options d’administration dans les différents menus d’Applications, entre "Outils Systèmes", "utilitaires", "Divers" et "Autres".
On peut toujours ajouter quelques liens d’applications, mais plus d’applet comme le monteur de disques ou le moniteur système, lequel permettait de visualiser la charge en temps réel.
Il est toujours possible d’utiliser une applet Gnome/KDE, prenant plus de place à l’écran mais affichant plus d’informations : Ksensors
(entre autres).
Par ailleurs, les sous-menus (par exemple les jeux par type : action/aventure/simulation...) n’existent plus, il n’est donc pas possible d’arranger ses menus avec alacarte
, qui ne pourra qu’activer/désactiver et ajouter/enlever des items de menu... au risque de faire planter l’interface graphique.
De même pour Wine. Au lieu d’avoir des sous-menus par application, comme dans le menu "démarrer" de Windows, tout est mélangé.
Mêmes menus que précédemment, mais désormais ni applets ni liens dans la barre de menus.
Seulement la barre de titre de LA, la SEULE et UNIQUE fenêtre actuellement sélectionnée, qui a le focus. Et comme on ne peut sélectionner qu’une seule fenêtre... il n’y aura donc jamais qu’un seul titre, ce qui perd - stupidement - une place considérable.
Il y a toutefois quelques applets (comme l’applet météo) qui peuvent venir se positionner sur cette barre.
Il s’agit ici de l’environnement Gnome classique, et non la version "par défaut" de Gnome 3.
Il existe une pléthore d’applications disponibles dans la logithèque Linux (Fedora, Ubuntu...).
Les applications seront donc simplement listées sans entrer dans les détails.
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Il existe une pléthore d’applications éducative et ludo-éducative sur Linux, pour tous ages et tous usages, la plupart étant fournies avec l’environnement KDE (d’où le K en début de nom), mais utilisable dans un environnement Gnome.
La liste suivante, tout comme celles des autres onglets, n’est pas exhaustive.
Là encore, un large choix d’applications
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Tout comme pour les applications ludo-éducatives, les jeux libres et gratuits sont légion sur Linux.
Et à la déjà longue liste des jeux disponibles dans la logithèque, s’ajoutent :
Liste non exhaustive
Parmi les jeux natifs Linux, on peut citer :
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Liste non exhaustive
Wine est l’acronyme récursif anglophone de « Wine Is Not an Emulator », littéralement Wine n’est pas un émulateur, (jeu de mot qu’on peut traduire par « le vin n’est pas un émulateur »). Jusqu’en 1997, Wine était l’acronyme de « WINdows Emulator »2. Ce logiciel est une implémentation libre de l’interface de programmation Windows bâtie sur X et UNIX (BSD, Linux), c’est-à-dire qu’il permet d’utiliser sur Linux ou Mac OS X des programmes conçus pour fonctionner sous Windows. Le logiciel n’a donc pas besoin du système d’exploitation Windows pour fonctionner.
Source : wikipedia
Le menu Wine propose quelques outils, plus tous les liens de type "menu démarrer" fournis avec les applications Windows installées, tous mélangés (merci Gnome 3)
Notepad
est un éditeur de texte très simpleRegedit
est l’éditeur du registre Windows de WineWine Boot
simule un redémarrage de la machine WindowsWine Configuration
permet de configurer les lecteurs, librairies, propriétés graphiques et audio de Wine, de manière générale ou par application.Wine File
est un explorateur de fichiers/répertoires de type WIndows, qui permettra de contrôler ce que Wine voit du système hôte LinuxWine Help
Wine Software Uninstaller
pour désinstaller les logiciels Windows installés avec WineWine Wordpad
est un éditeur de texte un petit peu plus sophistiqué que NotepadListe non exhaustive
[1] Il existe RedHat Enterprise, mais pas Debian Enterprise
[2] A ce titre il est préférable d’avoir une carte Nvidia plutôt qu’ATI, car Nvidia diffuse et met à jour des pilotes pour Linux.
[3] Syntaxe de "autrefois" en vieux françois tel que le parloient les roys de France